Contrairement a ce que l’on pourrait croire, les murs épais ne protègent pas du froid, ni de la chaleur. Tout au plus, ils vont ralentir la pénétration, mais à la longue, ils s’imprégneront de la même façon qu’une paroi plus fine. C’est pourquoi, il est nécessaire de faire une bonne isolation des murs intérieur. Que ce soit pour le froid ou la chaleur, l’isolation est essentiel pour la conservation de votre bien et avoir une maison agréable. Enfin, vous ferez des économies d’énergie d’au moins 25 %, si ce n’est plus. Comment choisir la meilleure isolation pour votre maison ? On vous dit tout sur les travaux de rénovation.
Maison ancienne en rénovation : isolation mur intérieur
Quelques soient l’année de construction, une isolation thermique est indispensable. D’autant, qu’elle n’était pas obligatoire jusqu’à présent. Les travaux de rénovation les plus importants sont l’isolation. Quels matériaux choisir ? Le plus utilisé est le doublage des murs par l’intérieur grâce à des isolants minéraux, végétaux, synthétiques ou naturels.
Cependant, lorsqu’on achète dans l’ancien, c’est fréquemment pour la beauté de ces belles maisons en pierres apparentes ou son architecture particulière. Afin de ne pas dénaturer, ni empiéter sur la surface habitable, il sera préférable d’opter pour l’isolation par l’extérieur.
Astuces :
Pensez au bardage extérieur, il peut remplacer l’isolation et son coût est moins élevé.
Maison ancienne en rénovation : isolation mur extérieur
L’isolation pour les murs extérieurs de la maison est la solution la plus performante.
Ses avantages
- Ne pertube pas le quotidien,
- Isolant thermique et acoustique,
- Ne dénature pas le charme des maisons anciennes.
- Pas de perte de surface,
- Évite les ponts thermiques.
- Gain d’au moins trois niveaux sur le diagnostique énergétique.
Ses inconvénients
- Coût plus élevé, environ 150 € le m2,
- Travaux plus longs.
Quels matériaux choisir ?
Les différents matériaux sont d’origines : minérales (Laine de verre / Laine de roche ), végétales (Fibre de bois / Ouate de cellulose / Liège / Laine de chanvre et de Lin / Fibre de coco), animale (Laine de mouton), synthétiques (Polyuréthane / Polystyrène). Ils se présentent sous la forme de panneaux, rouleaux, vrac. À poser, déversé ou projeté. D’autres isolants naturels sont en cours de développement tel que le roseau ou la laine de coton. Leur choix dépend principalement de vos objectifs (prix, résistance, conductivité, matière, etc.).
Les isolants minéraux
Ils sont bons marché, performant, mais résistent mal à l’humidité.
Les isolants synthétiques
Issus de la pétrochimie, ils sont potentiellement toxiques et dangereux pour la santé. En cas de feu, ils émanent des fumées toxiques.
Les isolants naturels
Ce sont des isolants écologiques, efficaces. Certains résistent au feu comme la cellulose de papier. D’autres sont imperméable et imputrescible comme le liège. Enfin, ils sont un bon compromis avec un bon rapport qualité/prix qui respecte l’homme et l’environnement.
Astuces :
Sur un mur qui n’est pas droit en rénovation notamment. En théorie, on commence par poser un rail au sol qui s’appelle une lice. Mais il vaut mieux démarrer par poser les points de fixation au mur à l’aide d’un cloueur automatique (gain de temps) puis avec un laser, on va s’assurer du point le plus éloigné du mur pour établir l’endroit où l’on va poser le rail au sol. Vous éviterez une perte de temps et surtout de devoir tout refaire.
Quelle épaisseur choisir pour l’isolation d’un mur intérieur ?
L’ isolation mur intérieur doit tenir compte de la résistance thermique de l’isolant noté R, qui doit en revanche être comparée à sa capacité de transfert de chaleur (conductivité). Notez que les normes actuelles RT2012 et, bientôt, RE2020 s’imposera des standards à respecté pour les maisons anciennes et neuves.
Par conséquent, vous ne pourrez pas bénéficier d’aides si vous ne remplissez pas ces critères. Enfin, l’installation est obligatoirement réalisée par un artisan professionnel RGE. Pour obtenir l’épaisseur idéale, il faudra partir de la résistance souhaitée exemple R = 5 m².K/W que l’on multipliera par sa conductivité, par exemple 0,06 W/mK. On obtiendra : Calcul : 5 * 0,06 = 0,3 soit 30 cm d’épaisseur
Une couche d’air et une couche isolante
Il est conseillé un espace de 2 à 4 cm entre la paroi et l’isolant. Vous pouvez le mettre en place à l’aide de tasseaux en bois que vous aurez au préalable traité avec des produits contre les xylophages. Il faudra prévoir aussi un pare-vapeur entre la paroi et l’isolant.
0 commentaires